• Livret pédagogique de l'exposition

     

    Un livret pédagogique de 12 pages, réalisé par les membres de l'association, sera disponible au Cloître des Récollets, au centre des ressources des Journées du Patrimoine ainsi qu'en téléchargement. 

     

    Il permet au jeune public de découvrir, de manière ludique, les systèmes de défense, l'architecture des fortifications ainsi que les soldats chargés de la protection de la cité. Une second partie permet de comprendre les méthodes utilisées par les historiens et les archéologues. 

    Avec l'aide de Firmin, la mascotte de l'exposition, la défense de Metz au Moyen Age n'aura plus de secret pour les plus jeunes! 

     

    Télécharger le livret pédagogique

     


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  • Ce jeudi 12 septembre 2013 a eu lieu le vernissage de notre exposition "Défendre Metz au Moyen Âge - L'histoire d'une architecture au service des hommes" .

     

    Cette exposition présentera les principaux résultats de noss recherches. Elle retracera l’histoire de l’enceinte et de certains de ses éléments les plus remarquables au cours des siècles. Cette exposition sera complétée par un film qui présentera la fortification sous un angle nouveau et totalement inédit, à travers notamment de magnifiques reconstitutions 3D. Le visiteur sera alors transporté dans le riche passé médiéval de la cité. Un livret pédagogique sera aussi disponible pour accompagner le jeune public et lui permettre de découvrir l’histoire messine tout en s’amusant.


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  • Visites du cloître des Recollets

     

     A l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, découvrez ou redécouvrez le cloître des Récollets situé en plein coeur de Metz, au travers de deux visites guidées (sur réservation par courriel sur historiametensis@gmail.com):

     

    L'évolution architecturale et artistique du cloître des Récollets au Moyen-Age

     Le samedi 14 septembre 2013 à 17h (en savoir plus)

     

    L'histoire du cloître des Récollets depuis la fin du Moyen-Age

    Le dimanche 15 septembre 2013 à 15h (en savoir plus)

     

    Visites de 30 minutes, 20 personnes maximum, réservation à partir du 1er septembre, par courriel à l'adresse historia.metensis@gmail.com 


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  • Le 10 mars dernier, l’association a procédé au quatrième relevé de l’enceinte médiévale de Metz, travail qui a débuté en 2011. Un nouveau tronçon, allant de la porte des Allemands au pont Demange a pu ainsi être étudié. Durant les mois qui suivent, les membres de l’association vont se charger de l’analyse des données recueillies sur le terrain, qui seront alors confrontées aux sources retrouvées en archives. Nous ne manquerons pas de faire connaître les résultats de ses recherches à la fin de l’année.

    Julien (30)

    Un grand merci à tous les membres de l’association participant à ce projet, plus particulièrement à Anthony Dumontet, Anne Wilmouth, Aurore Duchêne-Gasseau, Nicolas Gasseau, Pierre-Marie Mercier, Pierre Kremer, Maxime Henault et Mylène Didiot.

    Aurore (2)

    Nous tenons également à remercier le Service Régional de l’Archéologie de Lorraine et la Ville de Metz d’avoir autorisé ce relevé, ainsi que le pôle d’archéologie préventive de Metz-Métropole pour nous avoir prêté un théodolite sans lequel ce relevé n’aurait pu se faire.

    Je suis également heureux de vous annoncer que le compte rendu du relevé de 2011 paraîtra dans le prochain numéro des Cahiers Lorrains. Nous ne manquerons pas de vous tenir informé de la date de parution de cette publication.

     


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  • Soutenance de Doctorat

    Le 15 décembre 2012, Julien Trapp, Président d’Historia Metensis, a soutenu sa thèse de Doctorat en Histoire romaine à l’Université de Lorraine, sous la direction d’O. Dard (Université de Lorraine) et de S. Benoist (Université de Lille-3). Celle-ci portait sur « L’archéologie à Metz. Institutions, pratiques et résultats. Des travaux de Keune à l’archéologie préventive (1896-2008) ». Accueilli par le Musée de La Cour d’Or, le jury était présidé par J.-M. Demarolle, Professeure émérite à l’Université de Lorraine.

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    © Musée de La Cour d'Or – Metz Métropole 

    Les connaissances sur le passé antique de la ville de Metz résultent de plusieurs siècles de recherche archéologique débutée durant la Renaissance. Les premières mentions de découvertes remontent au début du XVIe siècle, dans la Chronique de Philippe de Vigneulles et s’amplifient à partir de la seconde moitié du XVIIIe s. grâce aux mises à jour de vestiges lors de la création de la place d’Armes. Le siècle suivant voit l’essor de l’Académie de Metz qui relaie l’information archéologique au sein de ses Mémoires. Ses membres alimentent en objets archéologiques le nouveau musée de la ville, créé en 1839. À partir de 1858, la Société d’Archéologie et d’Histoire de la Moselle prend le relai face aux importants travaux d’assainissement entrepris par le maire, F. Marechal.

    L’arrivée de Johann Baptist Keune à la Direction des Musées en 1896, au cours de la première annexion allemande, marque profondément l’archéologie locale. Influencée par l’archéologie allemande, en avance sur son homologue française, l’archéologie messine renouvelle en profondeur les connaissances sur le passé antique de la ville, notamment grâce à la fouille de l’amphithéâtre gallo-romain en 1902. J. B. Keune surveille chaque chantier d’urbanisme et prélève le moindre objet que livre le sol. On lui doit la parution des premières synthèses sur Metz à partir des découvertes archéologiques, notamment la publication sur le Sablon à l’époque gallo-romaine qui demeure à ce jour une référence.

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    Découverte d’un sarcophage dans une sablière du Sablon en 1905 (J. B. Keune est au milieu) (© Musée de La Cour d'Or – Metz Métropole)

     

    Toutefois, le retour à la France en 1918, entraîne un vide, comme sur tout le territoire métropolitain. Le nouveau conservateur des Musées, Roger Clément, tente, en vain, de marcher dans les pas de son prédécesseur, honteusement expulsé en 1919, malgré le soutien de nombreux savants français. La période de l’entre-deux-guerres n’est marquée que par la découverte des thermes gallo-romains sous les bâtiments des Musées.

    Au cours de la seconde Annexion, malgré une forte idéologie nazie, l’archéologie messine bénéficie une nouvelle fois de l’avancée de la science allemande, notamment lors des fouilles de Saint-Pierre-aux-Nonnains en 1942. La méthode stratigraphique est alors appliquée pour la première fois et les objets, comme la céramique ou les monnaies, sont dessinées selon des normes bien spécifiques.

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    Coupe stratigraphique réalisée par J.-J. Hatt lors du chantier de la Visitation en 1957 (© Musée de La Cour d'Or – Metz Métropole)

     

    Après la Libération en 1945, le manque d’encadrement de l’archéologie est une nouvelle fois flagrant, malgré la mise en place des Directions des Antiquités Préhistoriques et Historiques (DAPH). En raison de la période de la reconstruction, Metz connaît d’importants travaux d’urbanisme dans les années 1960 et 1970, entraînant la destruction de nombreux vestiges archéologiques. Jean-Jacques Hatt, Directeur de la DAPH d’Alsace-Moselle, épaulé par le jeune conservateur des Musées, Gérald Collot, assurent une surveillance systématique des chantiers d’urbanisme et la conduite de quelques fouilles, notamment celle de la Visitation en 1957. Au cours de celle-ci, J.-J. Hatt systématise la fouille stratigraphique.

    Entre 1974 et 1976, la destruction des vestiges de l’îlot Saint-Jacques et du quartier du Pontiffroy entraîne une véritable prise de conscience : les archéologues doivent intervenir en amont afin de prélever l’information archéologique. En 1978, soutenue par la DAH de Lorraine, C. Lefebvre crée le Groupe Universitaire Messin de Recherche Archéologique (GUMRA). Celui-ci assure la plupart des opérations archéologiques jusqu’en 1984, lorsque la DAH prend le relai. Après 1980 et la tenue du colloque de Tours, l’archéologie urbaine se développe. Les premières fouilles de sauvetage sont alors menées à Metz par le GUMRA, puis par l’Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales (AFAN). Depuis 2002, l’Institut National de Recherche Archéologique Préventive (INRAP) est chargé des opérations archéologiques et est rejoint en 2007 par le pôle d’archéologie préventive de Metz-Métropole, sous couvert du Service Régional de l’Archéologie.

     

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    Mise au jour de l’enceinte de l’Antiquité tardive lors de la destruction de l’îlot Saint-Jacques en 1974 (© coll. part. P.-E. Wagner)

     

    La publication de cette thèse est prévue pour la fin de l’année 2014. D’ici là, un article détaillé devrait paraître dans les pages de la revue Les Annales de l’Est.


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